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Actu'Obs

2 août 2008

Les misérables de la Ve République

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Crédit image : Theage.com.au

mardi dernier, je me suis rendu au tribunal de Lyon, plus précisément, au tribunal de commerce. Pour représenter mon oncle car celui-ci ne pouvait pas être présent. J'ai donc décidé de prendre les transports en commun, car en effet, avec la voiture, cela aurait été plus complexe... Je me suis rendu à la gare de Perrache (pour ceux qui connaissent Lyon) pour prendre le tramway, qui mène directement au tribunal. J'arrive alors à destination ! A l'entrée, je vide mes poches et je passe dans le détecteur de métaux, tout se passe bien ! Les policiers en faction me disent bonjour et me laisse entrer.

Je sors du tribunal, affaire gagner et plein d'argent économisé pour l'entreprise de mon oncle... Plus à rien faire, je décide de passer au café juste en face du tribunal pour boire un verre et rédiger un petit rapport à mon oncle. Une fois finie, épuisé et étourdie par l'audience, je décide donc de prendre encore le tramway qui allait me ramener à la gare...

Le tramway arrive, je monte et valide ma carte, m'assois, en fermant les yeux histoire de prendre du repos morale. Tout en avançant, j'ouvre les yeux et regarde par la fenêtre... J'ai vu une scène qui m'a touché ! Sur les marches d'une église, deux SDF était assis. L'un plein de vie et de bonne humeur, l'autre endormie et sans aucun doute déprimé. Le SDF "joyeux", été en train de boire une bouteille de vin et voyant son camarade au bout du rouleau, celui-ci le réconforté comme il pouvait... Comme un grand-frère qui prenait soit de son petit-frère !

... Cette scène a durée que 2 ou 3 secondes, mais j'avais l'impression que cela avait durée pendant toute 1 heure. Je me suis sentie comme mal à l'alaise... Eux, tout ce qu'ils voulaient c'était un travail et un logement. Rien de bien extraordinaire dans une société occidentale comme la nôtre. Je ne prétends pas connaitre ces gens, ou bien leur passé, mais je me demandais si j'étais meilleur qu'eux ou si je pouvais me permettre de porter un jugement à leur égard, car tout simplement je portais une belle chemise, un beaux jeans et de belles chaussures !

Après tout, il suffisait tout simplement que je sois né à leurs places pour être comme eux aujourd'hui. Sommes tous à l'abri de ce genre de destin ? Pourquoi la France d'aujourd'hui laisse t-elle ses enfants vivant dans de tels situations ? Je ne suis pas un humaniste ou ce genre de choses, je dis tout simplement que ce genre de choses n'est pas normale et encore moins admissible vu la richesse de ce beau pays...

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27 juillet 2008

Youssef Chahine est décédé

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En ce jour, dimanche 27 juillet, Youssef Chahine, est décédé des suites d'une hémorragie cérébrale, dans une banlieue du Caire ! Il fut le plus célèbre cinéastes égyptien. Remarquable de son talent de réaliser des films, comme "destin" ou encore "la mémoire". 

Né le 25 janvier 1926, en Alexandrie. Il était opposé à l'actuel régime politique en place, en Egypte. A 21 ans, il étudie le cinéma à Pasadena, en Californie. Mais il n'était connu d'avantage à l'étranger que dans son propre pays. Une lutte pour montrer le vrai visage de la société Egyptienne.

Filmographie :

  • 1950 : Papa Amine (Father Amine)
  • 1951 : Le fils du Nil (Son of the Nile)
  • 1953 : La Dame du train (Lady one the Train)
  • 1953 : Femmes sans hommes (Women Without Men)
  • 1954 : Ciel d'enfer (The Blazing Sky)
  • 1954 : Le Démon du désert (Desert Devil)
  • 1956 : Les Eaux noires (Dark Waters)
  • 1957 : Adieu mon amour (Farewell my Love)
  • 1957 : C'est toi mon amour (My One and Only Love)
  • 1958 : Gare centrale (Cairo: Central Station)
  • 1958 : Djamila l'Algérienne (Jamila, the Algerian)
  • 1959 : A toi pour toujours (Forever Yours)
  • 1960 : Entre tes mains (In Your Hands)
  • 1961 : L'Appel des amants (A Lover's Call)
  • 1961 : Un homme dans ma vie (A Man in my Life)
  • 1963 : Saladin (Saladin the Victorious)
  • 1964 : L'Aube d'un jour nouveau (Dawn of a New Day)
  • 1965 : Le Vendeur de bagues (The Ring Seller)
  • 1968 : Ces gens du Nil/Un jour sur le Nil (Those People of the Nile)
  • 1969 : La Terre (The Earth)
  • 1970 : Le Choix (The Choice)
  • 1971 : Sables d'Or (Golden Sands)
  • 1972 : Le Moineau (The Sparrow)
  • 1976 : Le Retour de l'Enfant prodigue (The Return of the Prodigal Son)
  • 1978 : Alexandrie, pourquoi? (Alexandria... Why?)
  • 1982 : La Mémoire (An Egyptian Story)
  • 1985 : Adieu Bonaparte
  • 1986 : Le Sixième Jour (The Sixth Day)
  • 1990 : Alexandrie encore et toujours (Alexandria Again and Forever)
  • 1994 : L'Emigré (The Emigrant)
  • 1997 : Le Destin (Destiny)
  • 1999 : L'Autre (The Other)
  • 2001 : Silence...on tourne (We're Rolling)
  • 2002 : 11'09'01  September 11 (film collectif)
  • 2004 : Alexandrie ... New York (Alexandria ... New York)
  • 2007 : Le Chaos (Chaos)
  • 2007 : Chacun son cinéma (To Each His Cinema), (film collectif)
26 juillet 2008

Barack Obama: biographie

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Barack Hussein Obama Jr. (né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii) est une personnalité politique américaine, membre du Parti démocrate et sénateur de l'Illinois au Sénat des États-Unis depuis 2005.

Le 9 février 2007, il a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008. Après la fin du cycle des primaires démocrates 2008 le 3 juin, il remporte une majorité de délégués, devenant le candidat putatif à l'élection présidentielle américaine de 2008 et le premier Afro-Américain à briguer le poste de président.

En mai 2008, le Time le classe troisième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde

En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la 13ème circonscription, couvrant les quartiers sud de South Side à Chicago, comprenant le quartier de Hyde Park. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au Sénat local.

Il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des homosexuels et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, la surveillance vidéo des interrogatoires de police ou un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois.

En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des représentants des États-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.

Barack Obama se fera aussi remarquer à l'échelle nationale en 2002 lorsqu'il refuse de cautionner les explications des néo-conservateurs au sujet d'une invasion nécessaire de l'Irak. Ce refus lui servira de référence tout au long de sa campagne pour l'investiture de l'élection présidentielle américaine de 2008 pour contrer ses adversaires.

SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama

25 juillet 2008

Le PS est ridicule

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Rappelez-vous la campagne de pub sur le pouvoir d’achat, lancé par le gouvernement ! Et bien, nos amis du PS ont eux aussi lancé une campagne de pub, mais contre cette pub et le gouvernement… Allez comprendre !

Voir la vidéo

Il semblerait en effet que les socialos n’ont plus aucune idées et de plus , ils se permettent de critiquer !

25 juillet 2008

François Bayrou répond à Bernard Tapie

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Après la décision du tribunal arbitral donnant raison à Bernard Tapie contre l'Etat, François Bayrou a dénoncé "la collusion entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie". Interrogé dans Le Monde du 22 juillet, Bernard Tapie avait rétorqué :  "Bayrou, la seule chose qu'il sait faire, c'est répéter qu'il est un martyr, que les médias et les puissances d'argent ne l'aiment pas, que tout le monde est à mettre dans le même sac et qu'il se battra seul contre tous. C'est la même posture populiste que Le Pen, sans les idées. Du Le Pen propre".

Les insultes proférées par M. Tapie à mon encontre (on comprend bien pourquoi) ne changeront rien aux dix affirmations suivantes, qui permettront à chacun de se faire une opinion.

1) Si M. Tapie a gain de cause, c'est le contribuable qui va payer. Le CDR (consortium de réalisation), structure destinée à liquider les actifs douteux du Crédit lyonnais, dont la quasi-totalité des activités ont cessé au 31 décembre 2006, n'a aucune autonomie financière. Son financement est assuré par l'EPFR (établissement public de financement et de restructuration), alimenté par les crédits budgétaires de l'Etat, donc par le contribuable.

2) Il n'y a pas eu de décision de justice. C'est une décision politique. La procédure d'arbitrage est une procédure privée destinée au monde des affaires. Qand les intérêts de l'Etat et du contribuable sont en jeu, c'est un principe absolu du droit que l'arbitrage est interdit; seules les juridictions instaurées par la loi sont compétentes.

3) Les principes de l'Etat de droit sont foulés aux pieds. C'est par crainte de décisions de justice défavorables à M.Tapie que le sommet de l'Etat a imposé une telle procédure d'arbitrage, sans appel possible. La seule décision favorable à M.Tapie a été cassée en des termes d'une dureté inhabituelle par la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, réunie exceptionnellement en formation plénière, sous la présidence de son premier président. Que l'Etat ait pu décider de renoncer à un tel avantage juridique et moral est sans précédent. Il faut noter qu'un autre principe général du droit est mis en cause : il ne peut y avoir de justice que contradictoire, or M. Tapie a été entendu, mais pas ses contradicteurs, ni Jean Peyrelevade qui a redressé le Crédit lyonnais, ni Jean-Pierre Aubert, président du CDR, jusqu'à la clôture de ses activités.

4) Dans la vente d'Adidas, M. Tapie n'a pas été perdant, il a été gagnant. D'ailleurs, c'est lui-même qui a fixé le prix de vente. Adidas a été acheté en 1990 avec un prêt à court terme de 1,6milliard de francs, à échéance en 1992. A cette date, l'entreprise mal gérée est en situation dramatique. Ne pouvant assurer son échéance, M. Tapie, ancien et bientôt nouveau ministre de la ville, décide alors de la vendre. Il cherche à en obtenir 2 milliards de francs mais l'acheteur (Pentland), découvrant l'étendue des dégâts, retire son offre. C'est alors que M. Tapie donne mandat à la banque de vendre l'entreprise, pour une somme d'un peu plus de 2 milliards de francs qu'il a lui-même fixée. Opération qui lui rapportera au total, si l'on en croit une expertise et une ordonnance judiciaire de l'époque, la somme de 200 millions de francs.

5) L'Etat va prendre à sa charge les dettes de M. Tapie. Contrairement à ce qui est répété en boucle, l'Etat ne va rien récupérer de ses créances. C'est lui qui va payer pour les dettes du groupe Tapie, totalement extérieures à l'affaire Adidas, et qui n'ont jamais été honorées. En particulier, le groupe de M.Tapie a depuis des années des millions de dettes fiscales et sociales vis-à-vis de l'Etat et de l'Urssaf. "Qui paye ses dettes s'enrichit." Ici, c'est l'Etat qui paye les dettes de M. Tapie et celui-ci qui s'enrichit.

6) 285 millions d'euros, c'est l'équivalent de la totalité des salaires annuels des 11000 postes d'enseignants supprimés cette année. C'est une somme tellement astronomique que le citoyen ne peut pas s'en faire une idée. Traduite en salaires d'enseignant, c'est plus de 11000 postes à l'année. Si on y adjoint les intérêts, on atteint 400millions, cela représente une somme suffisante pour effacer l'essentiel du déficit des hôpitaux publics du pays.

7) 45millions pour "préjudice moral", c'est une insulte. A l'intérieur de cette addition, les 45 millions d'euros pour "préjudice moral" (le mot ne manque pas de sel) sont une insulte pour le citoyen. Quelques comparaisons pour en prendre la mesure : cette somme est l'équivalent de 4000 années de travail au smic. Et l'indemnité moyenne pour une veuve après la mort d'un conjoint victime de l'amiante est de 45000euros, soit mille fois moins.

8) Tout était fait pour que l'affaire passe inaperçue. La décision d'arbitrage, dont le principe avait été décidé en catimini, largement orientée à l'avance par des montants d'indemnisation définis noir sur blanc, a été annoncée à un moment bien choisi : le vendredi soir ouvrant le week-end du 14 juillet à 17h30, pour que toutes les procédures soient entérinées avant le 15 août.

9) Pendant ce temps, on pressure les pauvres gens jusqu'au dernier centime. On va supprimer les allocations aux chômeurs qui refuseront un emploi trop éloigné de chez eux ou sous-payé. Je connais une jeune femme qui a été contrainte de rembourser une année de RMI parce qu'elle avait fait quelques heures de ménage sans les déclarer. Les faibles sont sans défense, mais le pouvoir enrichit avec complaisance ses affidés.

10) Le problème, ce n'est pas M. Tapie, c'est l'Etat et ceux qui sont à sa tête. Il y a toujours eu, il y aura toujours, des aventuriers qui se jouent des banques, du fisc, de la loi. Mais en principe l'Etat est là pour faire respecter les règles de droit et l'argent public. Ici, au contraire par le fait du prince, parce qu'il s'agit de soutiens ou de complices dans un certain nombre d'opérations politiques, passées, présentes ou à venir, l'Etat protège et enrichit ceux qui se moquent de sa loi. Le message est clair : sous ce régime, "qui n'est pas avec moi est contre moi", et qui est avec moi est protégé et peut sabler le champagne. L'affaire Tapie donne la mesure de l'abaissement de l'Etat.

Par François Bayrou, avec Le Monde

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24 juillet 2008

Tout antisarkozyste est-il un chien ?

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les ennemis de toute politique autre que celle qu'ils nomment très à tort "démocratie", vu qu'elle est, de notoriété publique, le pouvoir d'une maigre oligarchie de dirigeants d'entreprise, de détenteurs de capitaux, de politiciens consensuels et de stars médiatiques, ont inventé depuis quelques années un truc dont ils usent maintenant contre quiconque leur déplaît : insinuer qu'il est antisémite. J'ai l'honneur d'être flanqué de vrais professionnels de cette insinuation.

S'agissant de mon avant-dernier livre, De quoi Sarkozy est-il le nom ?, qui a plu à pas mal de monde, et qu'il fallait de ce fait même stigmatiser le plus vite possible, il était dur d'y trouver, même en mentant comme un arracheur de dents, de quoi alimenter le truc de l'antisémitisme. Pas la moindre allusion au mot "juif". Eh bien, les professionnels de la délation, les sycophantes, en ont trouvé quand même ! M. Assouline a remarqué, sur son blog, que je traitais de "rats" les socialistes entrés au gouvernement Sarkozy, et, par voie de conséquence, Sarkozy lui-même, d'"homme aux rats".

Quelqu'un de très modérément cultivé sait aussitôt que j'entrelace ici, non sans une subtilité rhétorique qui mériterait des éloges, la métaphore des rats qui quittent le navire, la légende du joueur de flûte qui entraîne les rats hors de la ville, et le cas, décrit par Freud, de "l'homme aux rats" comme exemple type de l'obsession. M. Assouline est-il cultivé ? Il sait en tout cas où il veut en venir. Depuis la dernière guerre et les nazis (suivez mon regard), proclame-t-il, personne n'a plus traité qui que ce soit de rat. Par ailleurs, il y a des juifs dans la généalogie de Sarkozy. Donc… Vous voyez ? Hein ? Vous voyez bien ?

Le plus drôle est que le chef de file des intellectuels médiatiques commis à la Restauration, Bernard-Henri Lévy, saute sur l'occasion, sans citer du reste sa source, M. Assouline. Citons, nous, BHL (dans Le Monde du 22 juillet)  :  "Dans un livre récent, De quoi Sarkozy est-il le nom ?, Alain Badiou s'autorisait de sa juste lutte contre l' immonde pour réintroduire dans le lexique politique des métaphores zoologiques ( les rats … l'homme aux rats ) dont le Sartre de la préface aux Damnés de la terre avait pourtant démontré, sans appel, qu'elles sont toujours la marque du fascisme."

Alors là ! Sartre ! Tout du long de l'essai fondamental Les Communistes et la paix, écrit au début des années 1950 (Les Temps modernes, 1952), il appelle "rats" les anticommunistes. Il le fait certainement avec d'autant plus de bonne humeur qu'il a été lui-même traité de "hyène dactylographe", non par les fascistes, mais par ses alliés communistes. Le même Sartre avait du reste prononcé la sentence fameuse :  "Tout anticommuniste est un chien." Comme quoi, bien après la guerre, les animaux étaient mis à contribution de toutes parts… Pendant la campagne électorale, Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal ont fait l'éloge de Tony Blair. Utilisant une comparaison chinoise, je les ai appelés des "blaireaux de la même colline". Blair, blaireaux… Que les délateurs prennent note  :  j'ai ajouté aux "métaphores zoologiques" l'ignominie des jeux de mots sur les noms propres. Aucun respect de la personne humaine.

Eh bien, finalement, je plaide coupable. J'utilise en effet sans remords les "métaphores zoologiques". Ce qui caractérise la politique, même si le capitalo-parlementarisme pousse sa domination jusqu'à vouloir nous le faire oublier, c'est qu'il y a des ennemis. Et pourquoi diable, si ce sont de vrais ennemis, me serait-il interdit de les injurier ? De les comparer à des vautours, à des chacals, à des butors, à des linottes sans tête, et même à des rats, à des vipères, lubriques ou pas, voire à des hyènes, dactylographes ou pas ? On ne peut pas toujours comparer les gens à des aigles, comme on l'a fait pour Bossuet, ni même à des bœufs, comme ce fut le cas pour le président du conseil Joseph Laniel, ou encore à des renards, comme c'était courant s'agissant de Mitterrand.

Et puis, mesdames, messieurs, un peu d'humour. A supposer que Ségolène Royal me fasse penser à une chèvre peinte et le premier ministre Fillon à une fouine endormie, ne croyez pas, quel que soit votre animal favori, qu'il faille grimper au plafond !

Par Alain Badiou, avec Le Monde 

23 juillet 2008

Irlande : pas prête pour un autre vote !

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Nicolas Sarkozy s'est rendu à Dublin, le 21 juillet. Dans une atmosphère tendu, après le non Irlandais au traité de Lisbonne le 12 juin dernier. Les partisans du "non" ont rappelé qu'ils n'étaient pas pressé de revoter. Tandis que les partisans du "oui", eux ont mis en garde le chef de l'état contre le calendrier défendu par celui-ci. Quoi qu'il en soit, une mission difficile s'annonce pour le président français.

Toute au long de sa visite, Monsieur Sarkozy a affirmé que "nous n'avons aucune solution miracle et que rien ne sera imposé aux Irlandais". Du moins, rien de véritablement concré pour le moment ! Les Irlandais avaient pas vraiment apprécier les propos du président que celui-ci avait tenu devant des députés UMP :"les Irlandais devraient revoter". Ce qui est tout à fait compréhensible... Mais ce qui a valu les autorités Irlandaise à revoir le programme de la journée.


23 juillet 2008

La fin des 35 heures !

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Le sénat a adopté la fin des 35 heures, le 22 juillet 2008, à 198 contres 125. En première lecture. L'UMP et le Nouveau Centre, ont voté pour. Or que les groupes Socialiste, radical et citoyen et de la Gauche démocrate et républicaine (PC et Verts) ont voté contre. Le gouvernement avait demandé en urgence l'examen du projet de loi. Il sera donc examiné par les deux assemblés dans la-nuit de mercredi et jeudi. Pour une éventuel adoption définitive. 

Monsieur Xavier Bertrand, ministre du travail s'est réjoui de la fin des 35 heures :"Nous sortons enfin des 35 heures" Le sénateur Jacques Muller (vert) lui dénonce un projet de loi qui porte en "germe une dégradation inexorable des conditions de travail des salariés". Apparemment, Monsieur Muller ne connait absolument rien au monde du travail... 

Des modifications ont été apportées par les sénateurs à la version voté par l'Assemblée. Dans un amendement adopté pour que le nombre de jours travaillés en comptant les heures supplémentaires soit compatible avec les dispositions du code du travail relative. 

Le nouveau projet de loi stipule que sous réserve de ne pas dépasse les 48 heures par semaine, 404 heures par ans, l'employeurs pourra alors dépasser le contingent actuel d'heures supplémentaires. Soit 220 heures. Avec l'accord au sein de l'entreprise et ceci sans l'autorisation de l'inspection du travail. Les sénateurs ont ajouté à la majorité un article qui propose de ramener d'un mois à dix jours la durée du travail nécessaire pour qu'un salarié puisse prétendre à son droit aux jours de congé payés.

23 juillet 2008

La drogue dans les lycées et collèges, premier bilan du "plan stup"

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Le problème n'est pas nouveau... Cela fait des années que le problème existe. Michèle Alliot-Marie veut donc sanctionner davantage les vendeurs de drogue, près des lycées et des collèges. C'est pour cela qu'elle s'est rendue au siège de la police judiciaire de Paris. Où elle avait présenté un premier bilan du "plan stup", qui a été lancé" en automne 2007. 

"Le plan stup" associe la police judiciaire, la police urbaine de proximité, les services de renseignement de la préfecture et enfin la GIR (Groupe d'Intervention Régionnal) qui mêle tous les fonctionnaires de différente administration. 

Il a été lancé en 2002 par Nicolas Sarkozy, alors qu'il était ministre de l'intérieur et aujourd'hui relancé par Mme Alliot-Marie. Malgré les moyens mis en place et l'écart de la réforme des renseignements, par Monsieur Gaudin, les GIR n'ont malheureusement pas atteint l'objectif donné. 

A Paris, l'activité du groupement, ne représente que 25 % des affaires de trafic de drogue. Toujours à Paris, 21 quartiers ont étés retenus pour le "plan stup", dans 10 Arrondissements. Qui est basé sur une approche "territoriale", d'après le préfet. Il semblerait qu'après neuf mois d'intervention, la situation est devenue normale, d'après la police judiciaire. 

"Il y a des zones où l'action de la police (...) nous permet de dire que la situation est sous contrôlent", s'en était félicité Mme Alliot-Marie. Parmi les quartiers cités, il y a le quartier de la Grange aux Belles, dans le 10°, la Place d'Aligre dans le 12°, et enfin les forges Royales dans le 11°. Il y a aussi le déplacement du trafic, comme par exemple dans 18°, là où le trafic de crack qui semble avoir migré bien loin au-delà de la porte St-Denis. 

Pour une meilleure lutte contre l'ectasie qui est particulièrement présente dans à Paris, les dirigeants de boîte de nuit ont étés réunis deux fois. Depuis, un établissement avait été fermé et quatre autres sont sous surveillance de la police. Entre octobre 2007 au 30 juin 2008, plus de 700 personnes ont étés interpellés pour usage et trafic, 7,5 tonnes de cannabis et 305 kilos de cocaïne ont été saisis, ainsi qu'1,1 million d'euros. 

Sur le plan national, 39 tonnes de cannabis, ainsi que 5.4 tonnes de cocaïne ont étés saisies. Ce qui représente le double, par rapport qu'en 2007. Mme Alliot-Marie a clos ce bilan en évoquant de nouvelles opérations, notamment pour faire face à la "percée des drogues de synthèse". Mais elle a surtout annoncé la possibilité, dans la prochaine loi de programmation sur la sécurité intérieure (LOPSI), de sanctionner davantage les dealers qui trafiquent autour des établissements scolaires, lycées et collèges.

23 juillet 2008

Jack Lang : le PS le lâche !

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Jack Lang, en septembre 2006 (Reuters).

« Il n'est au pouvoir de personne de me rayer de la carte du paysage politique français », c'est ce que Jack Lang avait répondu à Julien Dray lorsque celui-ci avait annoncé qu'il n'avait plus sa place dans le parti socialiste. Trois sénateurs et onze députés socialiste du Nord-Pas-Calais avaient désolidarisés Monsieur Lang. Il faut aussi mentionner que Monsieur Lang est le seul socialiste à avoir voté la réforme constitutionnelle ! 

Comment le parti socialiste puisse lui tourner le dos, alors que cette réforme était dans leur programme ? Est-ce qu'au parti socialiste, nous sommes obligés d'avoir les mêmes idées et la même façon de penser pour rester dans la "famille" ? Ce qui relève plus d'un parti communiste proche de l'échec et du ridicule total...

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